| 
                
                
                  
                    |  |  
                    | Paysage de
                      Maria Hohol-Differding |  
                
                
                  
                    |  |  
                    | Composition de Gaston HANSE, de Amay
                      (B.) |  Cette
              définition est valable pour ses "Réflexions 
              spirituelles" peuplées de nombreuses
              "lectures". Ceci est justifié, en premier lieu, pour
              ses commentaires du "Traité de la Nature et de la grâce",
              de Nicolas de Malebranche. Que les commentaires de Marc Amalric ne
              soient pas ceux de François De Salignac de la Mothe Fénelon, réserve
              faite d'une "céleste délectation", ceci est bien maîtrisé
              : les notions anthropocentriques dont les "Saintes écritures"
              sont la source, ne sont acceptées de Nicolas de Malebranche qu'en
              ce qui concerne les "humbles". 
              
               Loué
              soit Marc Amalric  d'être
              un lecteur du Saint Augustin des "Confessions" : Dieu se
              révèle à nous, les humiliés, par l'entremise de Jésus Christ.
              Bienvenue à la conclusion apologétique et spiritualiste de cette
              "lecture", traitant de 
              la "Réfutation de système du Père Malebranche sur
              la nature et la grâce" de François de Salignac de la Mothe
              Fénelon, il en irait des  "fausses
              idées" puisque son contemporain, Antoine Arnauld a écrit un
              ouvrage intitulé "Des vraies et des fausses idées" 
               
              
               Marc
              Amalric, apologétique et spiritualiste, sait également être
              occasionnalisme dans sa deuxième lecture: celle des
              "Conversations chrétiennes" de Nicolas de Malebranche,
              il nous fait connaître une œuvre mal connue de ce penseur.
               
              
               Marc
              Amalric sait également être véridique, en troisième lieu, dans
              son "Éloge de la recherche de la Vérité de Nicolas de
              Malebranche", il dénote un sens élevé de la philosophie
              tant il sait augmenter et répondre aux deux questions majeures de
              se contribution : "Qu'en est-il de l'âme ? Et "Qu'en
              est-il de Dieu ?". 
              
               M.
              Amalric sait également être "réaliste" dans sa quatrième
              lecture. Il sait analyser un certain nombre d'œuvres de François
              de Salignac. Nous surprenons chez ce penseur, un croyant, épris
              des sacrements. C'est une manière anachronique, nous excusons ici
              M. Amalric, qu'il parle de Ludwig Feuerbach en ce qui concerne les
              "sacrifices humains" et le baptême. Sa problématique
              justifie cette référence en sa pertinence pour une méditation
              des sacrements : "L'homme sortant du bain est un homme
              nouveau qui naît pour la deuxième fois". Ceci
              peut être en effet être dit du baptême et donc de l'eau
              vivifiante. 
              
               En
              cinquième lieu, la lecture de M. Amalric d'un contemporain de
              Nicolas de Malebranche et de F. de Salignac n'est pas sans donner
              raison à ce même penseur, René Descartes. Il sait nous éviter
              de trouver un Dieu trompeur. Bienvenue à ce qui peut être nommé
              une démonstration de l'existence de Dieu dont nous en avons l'idée.
              C'est en métaphysicien que René Descartes s'en explique et que
              M. Amalric lui rend raison puisque l'idée que nous avons de Dieu
              est au cœur des controverses entre ce fondateur de la première
              philosophie et maints objecteurs. 
              
               M.
              Amalric sait également, en sixième lieu, être feuerbachien.
              C'est avec gratitude pour ce destructeur d'idole que nous trouvons
              un éloge de Ludwig Feuerbach, penseur du religieux.. 
              
               Qu'il
              soit dangereux pour le christianisme, ceci est bien montré par référence
              à l'analyse d'Alexis Philonenko, de ses "pensées sur la
              mort et l'immortalité. M. Amalric est, en dernière lecture, un
              fin analyste de trois des peintures de Georges Rouault, intitulées
              "Christ aux outrages". La christologie y tient une place
              importante en même temps que des références justifiées à un métaphysicien
              de la mort de Dieu, le Friedrich Nietzche de "Ainsi parlait
              Zarathoustra". Son analyse montre d'une manière équivoque
              que ce n'est point en tant
              que Dieu que Jésus-Christ mourut sur la croix mais bien plutôt
              en tant qu'homme.  
              
               C'est
              avec gratitude que nous préfaçons les importantes "réflexions
              spirituelles" de Marc Amalric, tant il sait militer d'une façon
              apologétique et spiritualiste, pour la cause de Dieu. Elles ne
              sont pas sans dénoter le souci des limites de Martin Heidegger,
              pour qui la théologie, science de Dieu, est la pire ennemie de
              l'ontologie, science de l'être.
              
               (Orthographe
              de l'auteur)                                          
              A.C.
 --------------------------
 Cette
              page réalisé par Claude PRÉVOT, gradué en Arts graphiques de
              la Province du Hainaut (B.) avec grande distinction et médaille
              de vermeil au 34e salon international de l'Académie
              européenne des Arts, à Gembloux. 
             |