ÉDITORIAL
du bulletin N° 94 août 1996

J'ai dit, dans un éditorial précédent, que pendant un quart de siècle, contre vents et marées, l'A.E.A. avait organisé son salon concours international, chaque année et cela avec un succès toujours grandissant.

Cette année, la 26e édition se passait à Gembloux. Était-ce une gageure, fallait-il oser? Chacun connaît notre équipe qui a, entre autres qualités, celle de foncer... Le résultat! Toujours plus de participants et toujours plus de qualité. II a fallu occuper les 3 salles ainsi que les couloirs qui les relient.

Tout se prêtait à merveille pour ce que nous voulions faire mais nous manquions terriblement de matériel, de cimaises, de vitrines. Nous avons investi, chacun y est allé de ses connaissances et de ses possibilités et la réussite fut totale. Les vents sont tombés et les eaux sont redevenues calmes.

J'ai maintenant à donner beaucoup de remerciements. D'abord, ils vont à notre président général fondateur; M. Maurice GIBERT, qui a tenu à se déplacer, depuis son lointain, pour être avec nous au repas amical (organisé pour la 1ere fois) et aussi à la cérémonie d'ouverture. Ce fut d'heureuses retrouvailles, émaillées tantôt de grandes joies mais aussi de moments plus forts où l'émotion a été difficile à contenir... C'est cela les artistes.' Nous avons aussi bénéficié de la présence du Ministre de la Fonction publique, M. André FLAHAUT (à la remise des prix), que nous remercions. Le bourgmestre de Gembloux, M. NOTTE et son conseil communal nous ont honoré de leur présence. Le président du Rotary Club de Gembloux et de nombreuses personnalités étaient là aussi. Qu'ils en soient tous remerciés.

Discours de Maurice GIBERT

Discours de Monsieur M. GIBERT, avant le repas, à l'hôtel des Trois Clés, à Gembloux.

Je dois aussi remercier Mme Antoinette RIEM, présidente nationale suisse de l'A.E.A et son mari, Claude, qui, pendant 15 jours. sont restés dans les salles et nous ont aidé d'une façon extraordinaire.

Le comité national français s'est aussi déplacé pour la remise des prix et nous avons accueilli Éliane et Évariste HURTADO. Qu'ils soient aussi remerciés de leur présence, ainsi que ceux que je pourrais avoir oublié. Dans plus de 500 personnes présentes, cela peut arriver.

J'en viens maintenant aux exposants. D'abord nos anciens "Grands prix". Ils étaient 19 l'an passé. Je croyais à une sorte de record Et, au 26e salon, ils étaient 30! Qu'est-ce, sinon une belle preuve de confiance et une grande sympathie?

Beaucoup d'autres artistes sont revenus. Nous comptions quand même quelques absences et nous nous y attendions. Certains se contentant de peu. D'autre part, une cinquantaine de nouveaux sont venus. Qui étaient-ils? Et nous ne faisons pas de sélection préalable.

Mais au fur et à mesure des arrivées, j'ai pu constater que les oeuvres étaient de grande qualité, et ce, dans tous les genres.

La bataille était gagnée d'avance et le résultat fut un salon d'une qualité encore jamais atteinte. Tous m'ont dit leur satisfaction d'avoir été des nôtres. Je leur ai répondu que je les attendais au Salon 1997, à Gembloux, avec des oeuvres encore meilleures.

A. CRÉPIN

La femme aux pigeons, huile de Olivier Boseret, (Grand prix international - médaille de vermeil 1996). Photo de la couverture du bulletin N° 94 août 1996

La femme aux pigeons, huile de Olivier Boseret, (Grand prix international - médaille de vermeil 1996)
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